|
Pour vivre
au rythme de l'Eglise universelle.
|
![]() |
FlashPress - Infocatho |
du 13 au 16 mars 2016 (semaine 11) |
> Comment ne pas penser en tout premier à nos frères chrétiens qui, dans le monde, vivent aujourd’hui réellement dans leur chair le mystère pascal : en Irak, en Syrie, au Nigéria, dans d’autres pays d’Afrique et d’Asie particulièrement ? Comment ne pas penser à nos frères Patriarches et évêques de ces Eglises qui par leur ministère accompagnent leurs fidèles, encouragent leur témoignage, fortifient leur espérance ? > Beaucoup meurent sur le parcours d’un avenir rêvé ou bien se retrouvent entre les mains de passeurs sans scrupules. Ceux qui survivent découvrent les entraves mises à la poursuite de leur projet. Nous voyons bien que les réponses à ce défi sont multiformes. Elles nécessitent une analyse précise. > Le 17 mars aura lieu un prochain sommet entre les dirigeants de l’union Européenne et de la Turquie. Nous voulons redire avec force qu’il ne peut y avoir de solutions qu’humaines, respectueuses des droits de l’homme et qui ne traitent pas les migrants comme une monnaie d’échange ou des pions que l’on pourrait manipuler au gré des intérêts des gouvernements. > Aux Agriculteurs en difficulté. Voici quelques jours, quinze évêques de diocèses ruraux ont tenu à se rendre au salon international de l’agriculture. Ils partagent sur le terrain de leurs diocèses, comme bien d’autres évêques, les inquiétudes d’un grand nombre, des éleveurs principalement. > Les attentats perpétrés en région parisienne en 2015 ont manifesté la vulnérabilité de nos sociétés et la folie meurtrière dont des hommes sont capables. Une grande solidarité nationale s’est manifestée, mais aussi un sentiment larvé d’impuissance et de peur. > L’appartenance à une même nation doit s’appuyer sur un amour commun de notre histoire et de notre aujourd’hui marqué par des diversités entre citoyens plus grandes qu’il y a quelques années. La laïcité invoquée souvent comme la référence ultime ne suffit pas à donner confiance à tous ceux qui ne se sentent pas reconnus dans leurs convictions religieuses ou philosophiques. Le respect nécessaire entre français ne peut pas se fonder sur l’interdiction d’exprimer ses convictions profondes. > La pédophilie est ces jours-ci remise au cœur de l’actualité médiatique à-travers une histoire ancienne dont les douleurs des victimes que je salue en votre nom restent vives. Une enquête est ouverte à Lyon au sujet des comportements d’un prêtre voici plus de vingt ans et sur les éventuelles responsabilités des autorités ecclésiastiques. Le cardinal Philippe Barbarin a dit clairement son engagement et celui du diocèse à travailler loyalement avec la justice. Je tiens à l’assurer de notre prière et de notre amitié. > La cellule de veille sur la pédophilie continue son travail pour répondre aux éventuelles questions nouvelles qui pourraient se poser et pour apporter une aide aux évêques qui le souhaiteraient, notamment pour l’accueil et l’écoute des victimes. |